Caca

Ca y est, Pilou se met timidement à parler. Son premier mot disctinct en dehors de papapapapap et mamamamamaman, c'est caca. Ce matin, il m'a fait rire car j'ai dit "voilà", et il a répété "ala" accompagné du mouvement de ses 2 mains. Trop marrant. Le coco va encore bien nous faire rire dans les semaines à venir!

Cailloux

Avec la température qui remonte un peu, nous profitons pour sortir. Papa et maman jardinnent pendant que les enfants jouent. Pilou reste sur la terrasse. Pour l'instant, le sol est composé de cailloux. C'est impressionnant comme ceux-ci peuvent être passionnants. On lui donne un seau et hop, le voilà occupé pour une quasi infinité de temps. Et il en redemande, car dès que nous outrouvrons la porte-fenêtre donnant sur le jardin, on a un rhinocéros en train de charger vers elle, prêt à tout défoncer pour rejoindre ses cailloux adorés. Seulement voilà, les ignoables parents ont décidé de faire une terrasse en dur. De recouvrir ces merveilleux cailloux par un immonde béton (avant d'être recouvert par du carrelage). Soyons franc, j'ai mal au coeur de savoir que Pilou ne pourra plus jouer dans les cailloux d'ici quelques mois. J'espère que d'ici là, il se sera lassé...

C'est beau un enfant qui dort!

Comme d'habitude, je vais chercher Poupette à l'école après être allé chercher Pilou chez la gardienne. En général, Pilou nous attend dans la voiture. Cette fois-ci, nous sommes allés chercher sa soeur à 2. Tout se passe bien jusqu'au moment où je demande à Poupette de porter son sac vu que je porte son frère. Elle commence à chipoter, puis carrément à râler parce qu'elle ne veut pas. Elle finit par le faire, de mauvaise grâce, en râlant jusqu'à la voiture. Là, elle ne veut pas qu'il soit près d'elle. Je sais bien qu'il le faut, car elle va y chercher son doudou. Donc pour avoir une demi-paix, je le pose à ses pieds, où j'ai accès. C'était encore trop près à son goût, elle râle encore plus fort. Grrr. On se met en route, et bien sûr elle me demande son doudou. Elle n'a pas accès à son sac, moi bien donc je fouille tout en roulant. Je ne le trouve pas. Je me gare sur le côté et je cherche: il n'y est pas. Là c'est moi qui commence à râler. Je la gronde en lui disant que son cinéma, elle peut le garder et qu'elle aurait pu penser à remettre son doudou dans son cartable. Retour à l'école, je vais le chercher dans sa classe en coup de vent (une surveillante qui me demande sur le ton de la plaisanterie si je veux encore un enfant, clairement non, 2 suffisent sur le moment). De retour à la voiture, Poupette me demande si je suis encore fâché. Je lui répond que oui, et vu que c'était vrai pour une fois je n'ai pas fait d'effort. Nous repartons donc en route pour aller chercher Chérie à la gare. Poupette me demande si je vais lui donner du pain. Je lui répond que non, je n'en ai pas acheté car nous en avons encore à la maison, et que nous n'avons pas le temps de faire un crochet à la maison car nous avons du retourner à l'école. Elle râle encore un peu en insistant, disant qu'elle a très faim. Un instant plus tard, elle s'endort. Rha, c'est beau un enfant qui dort!

Il marche!

Je comprends (un peu) ces couples qui désespèrent d'avoir un enfant, parce que les hormones travaillent. Leur joie de vivre restera en retrait tant qu'ils n'auront pas assouvi leur désir d'enfanter. Ils nous reprochent prequ'à nous parents d'avoir réussi leur voeu ultime. Leur bonheur passe obligatoirement par cet enfant tant désiré. Quelle ânerie de rendre malheureux pour cette unique raison. Ils galvaudent le temps et la quiétude qui disparaitront pour longtemps une fois leur rêve transformé en réalité.

Pilou marche depuis hier! Enfin, il fait quelques pas. Il a enfin osé, compris, tenté! Je suis vraiment heureux! Il étant temps, car le loustic avait entre temps déjà près de 16 mois. Dimanche, il avait fait un unique premier pas, filmé par miracle (avec l'appareil photo, vive la technologie).

Poupette hier a fait un petit spectacle à l'école basé sur la chanson de Yannick Noah appellant à sauver la planête. Son rôle se bornait à hurler "Aux arbres citoyens" et "Un monde pour demain". Je suis certain à 100% qu'elle ne comprend absolument rien du message, mais bon, à 3ans et 10 mois, ce n'est pas encore une vraie préoccupation. A nous parents de leur donner les bonnes habitudes. Son entrain faisait plaisir à voir. Elle faisait "comme les grands", nous expliqait-elle. Quelle drôle d'idée quand même de la part de l'école de faire cette petite représentation un mercredi à 11h30. Chérie a du y aller seule (c'est son jour de congé dans son 4/5ème). Elle a même réussi à couler une petite larme en voyant la prestation de notre fille. Emotivité, quand tu nous tiens...